Que faire si lon soupçonne que lhistoire du patient est engravée dans ses dents ?
par
Luc BONNIER
(C.R. de la réunion parisienne de Posturologie, mardi 16 Octobre 2007 aux XV-XX)
BONNIER pose ce problème depuis de longues années. Il le soulevait déjà lorsqu'il venait avenue de Corbéra où se trouvait l'Institut de Posturologie tout au début. Et pour mieux faire sentir à l'auditoire l'importance de ce problème, BONNIER a présenté une statistique de son activité: parmi les patients qui lui ont été adressés pour des problèmes en rapport avec un trouble postural, 70% d'entre eux méritaient d'être adressés à un psycho-thérapeute.
Pour BONNIER cette orientation ne pose pas de problème, elle se fait le plus simplement du monde, et la grande majorité de ses patients se rend effectivement ou continue de se rendre chez un psycho-thérapeute. Mais BONNIER est conscient que tout le monde n'a pas la même aisance que lui pour adresser ses patients en psychothérapie [Certains pensent même qu'un patient ne doit JAMAIS être adressé à un psychothérapeute, c'est une décision qui doit naître du désir du patient] et pour palier à cette difficulté,:BONNIER propose une solution remarquable: les patients posturaux devraient être vus dans un centre de posturologie où exerceraient les divers spécialistes concernés par la posture et, entre autre, sur une porte de bureau de consultation, bien visible, serait inscrit: «Psychothérapeute», pour aider à faire germer dans l'esprit des consulants l'idée que leur problème pourrait aussi être le signe d'un mal plus profond. Une idée astucieuse, à retenir.
Cependant, il nest absolument pas question une seconde de se "débarrasser" du patient en le référant au psychothérapeute. Nos traitements habituels, quels qu'ils soient, ont fait la preuve de leur efficacité; ils ont une part primordiale dans le traitement des ennuis posturaux; le rôle du psychothérapeute, quel qu'il soit, n'est qu'un rôle D'ACCOMPAGNEMENT.