Reconnecter le corps après un choc physique ou émotionnel
Un traumatisme peut être physique, émotionnel ou sensoriel. Qu’il s’agisse d’un accident de voiture, d’une chute, d’une opération, ou même d’un événement stressant, le corps garde une mémoire de l’événement.
Même après la cicatrisation visible, des traces posturales peuvent persister.
Ces traces se manifestent souvent par :
une modification subtile de l’équilibre
une douleur résiduelle
une sensation d’instabilité
une posture compensatoire inconsciente
une gêne diffuse, difficile à expliquer
La posturologie prend en compte une large palette de traumatismes :
entorse, fracture, luxation
chirurgie orthopédique (genou, hanche, colonne…)
chute importante
choc crânien ou cervical
accouchement difficile
Même après guérison, le corps peut garder une empreinte fonctionnelle, notamment au niveau des appuis, de la symétrie ou du tonus musculaire.
stress post-traumatique
anxiété chronique
deuil, séparation, burn-out
peurs ancrées (de chuter, de bouger, de se blesser à nouveau)
Le corps se referme, se fige ou adopte des stratégies de protection posturale inconscientes.
perte d’équilibre ou troubles vestibulaires
troubles visuels après un accident
cicatrices perturbantes
surcharge sensorielle (bruits, lumières…)
Ces atteintes modifient le schéma corporel global et désorganisent la posture.
Après un traumatisme, le corps peut se réorganiser de manière inadaptée. La posturologie aide à reprendre le contrôle sur son schéma corporel et à éliminer les déséquilibres installés.
Objectifs :
rétablir l’équilibre corporel de base
soulager les douleurs résiduelles
relâcher les tensions musculaires profondes
rééduquer les capteurs sensoriels perturbés
restaurer la fluidité et la confiance dans les mouvements
Même des années après, certains signaux peuvent alerter :
douleurs chroniques sans cause médicale claire
déséquilibre lors de la marche
gêne dans une position prolongée
mouvements limités ou asymétriques
fatigue rapide à l’effort
sensation de « corps verrouillé » ou « figé »
Un bilan postural permet d’évaluer l’impact réel du traumatisme sur l’organisation corporelle.
La réintégration posturale post-traumatique comprend :
Observation du corps, repérage des déséquilibres, évaluation des capteurs sensoriels (pied, œil, oreille interne, mâchoire…).
Par des exercices respiratoires, des mouvements doux et un travail progressif de relâchement.
Travail de l’ancrage, de la conscience corporelle et de la symétrie.
Stimulation ciblée des capteurs perturbés (vision, appui plantaire, proprioception…).
Répétitions simples, consignes pratiques, posture au travail, dans les transports, en mouvement.
Cela dépend :
du type de traumatisme
du temps écoulé
de la qualité de la récupération initiale
de la régularité dans la rééducation
du contexte émotionnel
En général :
les premiers changements sont perceptibles en quelques semaines
une réorganisation complète demande 2 à 4 mois
un suivi peut être proposé tous les 2 à 6 mois selon les cas
Même après une « bonne récupération médicale », il arrive que des symptômes persistent.
Pourquoi ? Parce que le corps a compensé, souvent à l’insu du patient.
Exemples :
boiterie résiduelle même après une entorse guérie
tensions cervicales durables après un accident de voiture
crispation inconsciente du visage ou de la mâchoire
perte de confiance dans ses mouvements
déséquilibre sensoriel après opération
La posturologie permet de traiter ces mémoires corporelles invisibles.
Dans les cas de traumatismes complexes, la collaboration avec d’autres professionnels est essentielle :
kinésithérapeutes
ostéopathes
orthoptistes
dentistes
psychologues
neuropsychologues
médecins du sport
Cette approche en réseau permet une prise en charge globale et cohérente.
Le patient ne boite plus… mais son corps a gardé une compensation asymétrique.
Résultat : douleurs lombaires à la marche, gêne dans le sport, fatigue d’un seul côté.
La posturologie permet de réintégrer l’équilibre plantaire et la symétrie du bassin.
Douleurs cervicales persistantes, peur de tourner la tête, crispation du haut du dos.
Même après des radios normales, le corps reste figé dans une posture de protection.
Par un travail postural doux, le corps est remis en mouvement et les tensions s’estompent.
Sensation d’être “coupée en deux”, posture voûtée, fatigue chronique.
La cicatrice modifie la perception du centre du corps et le tonus général.
Les exercices posturaux + respiration + libération des tensions ramènent une fluidité naturelle.
Un enfant peut vivre un traumatisme sans toujours en exprimer les symptômes.
Voici quelques signes d’alerte posturale après un choc ou un stress chez l’enfant ou l’ado :
trouble de la marche
fatigue ou agitation physique
douleurs récurrentes (genoux, dos, tête)
chute fréquente ou instabilité
mauvaise posture prolongée
baisse de concentration ou d’attention en classe
refus d’activité physique ou évitement du mouvement
En posturologie, l’enfant est accompagné par des exercices adaptés, ludiques, et doux, qui permettent une réorganisation corporelle naturelle sans douleur.
Oui. Même ancien, un traumatisme peut laisser une empreinte fonctionnelle qui peut être corrigée ou soulagée.
Oui, la posturologie agit en complément : elle corrige les schémas posturaux globaux, souvent invisibles aux examens.
Oui. Il n’y a pas d’âge pour travailler sa posture. Le protocole est adapté à chaque condition physique.
Absolument. Le corps et l’esprit sont liés. Une approche pluridisciplinaire peut renforcer la récupération.
Oui. De nombreux médecins, kinés, ostéopathes, orthoptistes et dentistes collaborent régulièrement avec des posturologues.
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